A DEUX PAS DE LA VILLE
A deux pas de la ville.
Laisser les dernières maisons de la ville et faire quelques pas.
Monter doucement, tranquillement vers
S'arrêter
Se poser
Regarder
Marcher
Méditer
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Et dans la boîte, quelques clichés pour fixer ce moment de sérénité.
Le spectacle est là, celui de la nature. Les couleurs sont d'été, les couleurs sont d'automne :Entre-saison qui se moque bien du calendrier.
A droite, les champs aux papillons, à gauche l'arbre vert et roux, et partout les grès, blocs majestueux comme témoin de l'éternité.
Les grés, boue et sable figés d'une mer autrefois Méditerranée.
Au loin, soudain un bruit lointain : Celui du train « des Pignes » qui de Nice à Digne relie mer et montagne.
Il rythme le temps, le petit train à l'unique wagon.
Le temps du matin.
Le temps du midi.
Le temps du soir.
Ici, et dans tous les villages.
Après la voie ferrée, le chemin devient plus sinueux, les sources irriguent quelques jardins encore cultivés.
Bientôt le dernier des quatorze oratoires et la chapelle d'où l'on admire la ville, celle d'en bas.
Elle est posée, majestueuse au milieu des grés, romane et porte le nom de Notre-Dame.
Notre-Dame de vers
La ville d'en bas s'appelle Annot et il est temps d'y redescendre.
Ou de poursuivre -mais c'est une autre histoire- vers d'autres chemins.
D'autres histoires à raconter, conservées au fond de ma mémoire et qui un jour…
Au gré d'un regard posé
Sur un ancien cliché,
Peut être ici seront déposées.
Ce texte est inspiré de promenades et de clichés photographiques, aux alentours d'Annot.
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